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Golden Eighties se déroule dans la galerie marchande bruxelloise de la Toison d’Or. D’un côté, il y a le salon de coiffure de Lili ; de l’autre, la boutique de vêtements pour hommes de Monsieur Schwartz et de sa femme Jeanne. Leur fils Robert en pince pour Lili, un sosie de Madonna, qui se partage sans vergogne entre lui et un gangster désespérément amoureux. L’une des filles de Lili, Mado, a quant à elle jeté son dévolu sur Robert. C’est alors que l’amant américain de Jeanne resurgit…

Personne ne s’attendait à une comédie musicale de la part de Chantal Akerman, mais c’est précisément ce qu’est Golden Eighties, en plus d’être un hommage plein de tendresse aux anciennes comédies dansantes de la MGM et aux Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, couleurs bonbon à l’appui. Akerman a écrit les textes des chansons, qui commentent à la fois les petits mélodrames qui se déroulent dans la galerie marchande et assurent un équilibre émotionnel.