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L’intimité est petite

Au début, il opte résolument pour un format réduit : 24 x 18 cm, en quête d’une communication plus intime entre l’œuvre et le spectateur, l’artiste et l’œuvre, l’artiste et le spectateur. 

George Smits va peindre jusqu’à sa mort, et tout au long, son style et ses formats vont continuer à évoluer.

En 1979, Smits écrit :

« En 1974-1975, après un détour par les médias plus orientés sur le public, je reviens à la peinture comme moyen de communication interpersonnelle désuète, mais réalisable. Je trouve qu’un tableau en dit long et que le spectateur doit faire l’effort de se forger une idée à partir des signes et des échos visuels. L’ambivalence entre la figuration et abstraction en tant que possibilité pour le spectateur de regarder de manière créative. Les formats des œuvres sont petits, parce qu’ils peuvent ainsi exprimer chaque émotion éphémère. La réintroduction de l’échec, de l’indispensable aspect “tragique” absent de tant d’œuvres d’art moderne. »