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L’œuvre Curfew s’inspire d’une sculpture analogue confectionnée par les tribus Luena de la région de Dundo, au nord-est de l’Angola actuel. L’œuvre et son titre reflètent deux des rôles que joue Barateiro en sa qualité d’artiste. Le terme anglais de curfew est une déformation du mot français couvre-feu, « couvre ton feu ». C’est un moment de calme forcé, imposé dans une situation exceptionnelle, comme la politique d’austérité à laquelle le Portugal est actuellement assujetti. La créature mi-animale, avec son regard intense, pourrait représenter un court-circuitage de ce qu’on croit voir.