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Le regroupement d’œuvres intitulé Dropstein (de l’allemand Tropfsteinhöhle – grotte de stalagmites et/ou stalactites) prend sa source dans une visite à l’escalier datant de l’âge de bronze dans la ville de Mycènes, en Grèce. L’ensemble se compose d’une série de photographies et d’une performance inspirée des stalactites des grottes. L’œuvre symbolise l’idée qu’on devient ce que l’on vit, à l’instar des stalactites qui s’élèvent graduellement par le flux de dépôts minéraux de l’eau qui s’accumulent. Les images de stalactites ressemblent aux escaliers et aux passages qui mènent aux profondeurs de la grotte. L’artiste les a ensuite utilisées pour la performance Dropstein, au cours de laquelle elle a transformé les images en costumes.

« Matyn transforme les connaissances et les expériences qu’elle acquiert, par exemple pendant ses voyages, en ce qu’elle appelle une deuxième peau, un personnage costumé. Elle rassemble des histoires, des anecdotes, des images, des éléments naturels, … De ce fait, elle se nourrit et elle se rapproche de son environnement. Les personnages qui en résultent effectuent des actes qui reflètent l’expérience du voyage, ou, ces personnages reprennent des rituels et de vieilles coutumes. Ainsi, il y a ‘Dropstein’, une stalactite qui prend la forme de ce qu’elle a vécu, modelée à l’instar d’une grotte de stalactites qui se forme à travers du temps. Ces personnages constituent une sorte de portail, un passage qui nous transporte au-delà de la pensée manichéenne vers un monde qui n’est pas dominé par une expérience rationnelle et matérielle inanimée du monde. » - Maaike Lauwaert, 2014