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Maniac Summer se compose d'images et de sons pris à Paris au cours de l'été 2009. Ce triptyque sans frontières, sans début ni fin, sans sujet spécifique, nous montre des images filmées par une caméra posée devant une fenêtre. Celle-ci a observé des mouvements et enregistré des sons dans la rue, dans le parc, ou dans l'appartement où Chantal Akerman fume, travaille, téléphone... Si la projection centrale montre des bribes de vie quotidienne, les deux diptyques latéraux couvrent un domaine plus métaphorique : Akerman a extrait des images du film qu'elle a isolées, montées, répétées, adaptées et abstraites, de façon à ce qu'elles fassent office de mémoire et de regard rétrospectif sur les ombres de réalité que constitue le cœur du triptyque.