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Avec son travail, Reinecke tente de provoquer un processus d’apprentissage collectif. Elle enregistre méticuleusement les réactions des visiteurs aux pièces exposées et en tire des conclusions pour de futures œuvres. La recherche d’une impulsion pour une « action modifiée » (collective) conduit Reinecke à sa première action, Umgebungskleider ou « vêtements d’environnement » ; de petites robes en plastique transparent sur lesquelles Reinecke ou le public écrivent les noms des choses qui les entourent, comme des pierres, des murs, des bâtiments, etc. Ainsi, le spectateur participant fusionne davantage avec l’environnement et s’interroge sur la position qu’il occupe dans le monde.

Les Umgebungskleider incarnent une conception de l’action et de la création collectives (ou participatives) – qui tirent leur origine dans des idéologies de gauche – comme étant un processus ouvert et créatif, ayant déjà abandonné la notion bourgeoise de génie, mais pas encore lié à un engagement concret et politique.