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Dans l’œuvre vidéo Lunda Bazaar, Basir Mahmood s’aventure sur le marché de vêtements de seconde main du même nom à Lahore au Pakistan. Il étudie la transformation qui a lieu quand un vêtement d’une personne est transmis à une autre personne, d’une culture à une autre. Lunda Bazaar est filmé à distance pour être certain que les personnes qui essaient des sacs et des pulls ne soient pas conscientes qu’elles sont filmées. L’environnement sonore du marché est ralenti par un paysage sonore, ce qui renforce l’effet de temps et d’espace. Les vêtements qui sont vendus au Lunda Bazaar (le nom « Lunda » vient de « Londres ») proviennent généralement du Royaume-Uni et de pays d’Asie comme la Corée, le Japon, l’Inde et la Chine.