Anish Kapoor fait toujours douter le spectateur de ce qu’il voit. Kapoor joue avec les illusions ou du moins avec le sentiment d’illusion. Divers principes opposés comme l’esprit et la matière, la présence et l’absence, le féminin et le masculin se fondent ici. L’objet lourd est dématérialisé. Il possède une grande frontalité et s’examine sous une seule face. Cette forte frontalité peut être rapprochée de la peinture, qui joue souvent avec les illusions. L’espace montré ici semble vide. C’est pourtant un espace potentiel, un vide palpable qui est autre chose qu’un non espace, même s’il semble infini. La pierre, brute à l’extérieur, irréelle à l’intérieur, a quelque chose de mystérieux.