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En 1975, George Smits tourne le dos au pop art et aux happenings pour se concentrer sur la peinture. En quête d’un mode de communication plus réservé entre artiste et spectateur et à contre-courant absolu de la tendance de l’époque.

Jusqu’à la fin de sa vie, il continue à peindre parallèlement à ses projets d’installations sonores. Si son style, sa palette et ses formats évoluent sans cesse, il reste toujours fidèle aux techniques picturales qui ont valu une gloire éternelle aux anciens maîtres flamands. Smits expérimente ainsi leurs recettes picturales et leurs techniques classiques séculaires du glacis.

Le style psychédélique de MAFprint, émaillé de petits personnages nés de l’écriture automatique et de l’association libre, adopte à présent la technique de la tempera et la peinture à l’huile.

Des annotations du journal de George Smits (publié dans George Smits – MAFprint, exposition à De Warande, Turnhout, 1981) :

« S’il y a de l’œuf dans la peinture, les poils de martre du pinceau vont flairer la poule. J’en ai la chair de poule ! »

« La nature morte. À présent, comprendre : j’ai opté pour la peinture à l’huile pour pouvoir rendre les couleurs profondes de la lumière projetée. Il m’a donc fallu étudier la technique de la peinture à l’huile. Et ces anciens maîtres (quand j’arrêterai d’un être un jeune artiste, je serai moi-même un maître ancien) disent alors que ces glacis purs et rigoureux sont vitreux, vulgaires, fragiles et empêchent le “ton local”. Et maintenant, que faire ? Réaliser les choses profondes en sérigraphie, parce qu’il n’y a pas d’anciens maîtres dans le domaine. Ceux-ci peuvent être éludés avec de l’acrylique. Quand elle est complète, la connaissance de l’huile peut être transmise à l’acrylique. Pour plus tard. »

« Le tableau affiche une prédilection pour des chaussures littéraires. »