Elle a plusieurs noms
Coyolxauhqui, 2020
Le dessin fait référence à la pierre de Coyolxauhqui (vers 1473 de notre ère) : un relief circulaire sculpté qui représente la divinité aztèque Coyolxauhqui dans un état de démembrement et de décapitation. La pierre servait à des rites sacrificiels qui prenaient la forme d’une reconstitution rituelle du mythe du meurtre de la déesse par son frère. Coyolxauhqui s’identifie à la lune et à son assassin, le dieu Soleil. Les spécialistes considèrent le démembrement de Coyolxauhqui comme une métaphore des phases de la lune, mais García interprète cette association (corps démembré/phases de la lune) comme une manifestation de la violence atavique à l’égard des femmes et comme une référence au corps morcelé, un concept développé par Jacques Lacan dans le contexte du stade du miroir (miroir/lune).