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David Blair (°1975, Wellington) était le troisième artiste que le M HKA a invité, en coopération avec le commissaire d’exposition Edwin Carels (KASK/HoGent) pour une intervention dans la Collection Vrielynck. La base de cette troisième intervention Vrielynck était, The Telepathic Motion Picture of The Lost Tribes, un projet de recherche expansif qui nous renvoie à la reconstitution en Mandchourie de la production égarée d’un film, l’épopée damnée de The Lost Tribes.

L’artiste média David Blair jonglait avec les images d’archives, l’animation et l’action en direct pour réaliser un film pseudo-scientifique avec lequel il a exploré les frontières entre la réalité et la fiction, la vérité et l’invention. Tout cela pour démontrer que l’histoire est toujours une construction, qui n’est jamais définitive, mais évolue toujours et impose toujours de nouvelles interprétations. De plus, le projet était une allusion à l’effet de la nostalgie sur notre consommation d’information.

Pour cette exposition, Blair a également présenté une série de peintures, d’assemblages et de courtes animations vidéo de ses archives en extension depuis 1994 – elles poursuivent l’évocation de l’histoire de The Lost Tribes. Une bande sonore hypnotique emportait le spectateur dans le rêve délirant d’un archiviste dérouté, « un univers infini, un panthéon filmique trempé d’idéologies politiques qui se sont dissolues volontairement dans une expérience temporelle non linéaire. » (E. McMehen)