La collection XX: Jubilee. Who's got the Big Picture?
Le rapport qui unit l’image et l’architecture est au centre de l'oeuvre Softer Catwalk in Collapsing Rooms. Pour cette pièce, Mik fait pour la première fois usage d’un écran transparent, intégré dans un mur incurvé. Ainsi, la projection devient littéralement partie intégrante de l’architecture et inversement, l’architecture joue un rôle de premier plan dans la vidéo. Un bâtiment s’effondre progressivement pour se transformer en ruines urbaines. Parmi les décombres, des individu·e·s fouillent chaque pièce inlassablement et semblent ignorer leur contexte ainsi que les autres personnes qui les entourent. Les personnages dans cette oeuvre de Mik sont quasiment mécaniques et impitoyablement distant·e·s, errant sans aucun but, sans la moindre forme de communication. Les mondes aliénants et surréalistes que Mik met en scène constituent un miroir de l’absurdité du quotidien, brouillant les frontières de ce qui est considéré comme un comportement humain normal ou anormal.